Des feuilles dans la bourrasque de Gabriel Garcia Marquez

Cet été, pendant les vacances, j’avais adoré lire « critique d’une mort annoncée ». La druide en chef, qui aime se sacrifier sur l’autel de culture, m’avait prêté à la rentrée deux livres du même auteur (et vous constaterez qu’il ne faut pas me prêter de livre car je les garde plus de 3 mois !!!).

Du coup, cet hiver, pendant les vacances (ya une certaine symétrie et moi j’aime la symétrie !) j’ai lu les deux livres prêtés… et j’ai commencé par celui-ci… ça tombe bien c’est le premier roman écrit pas ce prix Nobel de littérature.

Déjà on voit se profiler à l’horizon l’exercice d’écriture utilisé (et avec quel talent ! pour un type de 19 ans ou plutôt par un type tout court !) par l’auteur dans sa « chronique » mais ici ce n’est pas un village entier qui raconte mais les 3 personnages principaux : le grand-père, la mère et le fils.

Et que racontent-ils ? Tout simplement la mort d’un homme… mort attendue… presque voulue.

L’enfant, avec ses yeux innocents, ne comprend pas tout mais il saisi malgré tout l’atmosphère lourde et triste de la situation.

La mère est là pour accompagner son père mais elle aussi se rappelle de ce quasi inconnu qui est venu semer la zizanie au village.

Le père est la mémoire de l’histoire. Il sait, lui, pourquoi le mort était haï, et ce qu’il veut c’est juste lui rendre un dernier hommage et payer sa dette.

Bref, encore un superbe moment de lecture…