La mouette de Anton Tchekhov

La célèbre actrice Irina Arkadina vient s’installer dans la propriété de son frère Sorine pour des vacances à la campagne. Elle a amené dans ses bagages, le talentueux écrivain Trigorine, qui est aussi son amant.

De son coté, son fils, Treplev, a écrit une pièce pour Nina, la jeune fille dont il est amoureux, mais cette dernière ne rêve que de devenir actrice.

La mouette, c’est Nina. C’est le symbole de la jeune fille qui, jusque là, vivait libre et heureuse au bord du lac, et qui un jour est abattu en plein vol par un chasseur… en l’occurrence le chasseur Trigorine.

Ce qui au début semble être une comédie, avec les interventions de Sorine et de Arkadina, se révèle très vite être un drame.

Le « triangle » amoureux est plutôt un quatuor  - voire plus car on dirait qu’ils sont tous amoureux les uns des autres au bord de ce lac.

La difficulté du texte réside, pour nous autres pauvres petits français, dans le fait que les personnages (Russes) portent plusieurs noms et que même leurs diminutifs n’ont rien à voir avec leur noms. C’est très déstabilisent. Du coup, mieux vaux lire le texte sans se demander qui est qui.

En résumé, une bonne lecture qu’on entame avec le sourire au lèvres et qu’on termine avec des larmes dans les yeux.

Pour le challenge nécrophile, Tchekhov est mort en buvant du champagne (sauf qu’en vrai, il était malade depuis longtemps) et que le médecin qui examine le mourrant lui offre une coupe de champagne ! Il boit sa coupe, s’allonge sur le coté et meurt…